Cicatrices arc-en-ciel 7.5.22
L’être humain n’est pas soit femme, soit homme

Il a commencé par expliquer le modèle biologique (sexe) et le modèle sociologique (genre) avant d’aborder « The Genderbread Person » et d’expliquer ainsi l’état actuel de la recherche sur l’identité de genre. Ce modèle comprend l’identité de genre (« Comment je me sens ? »), l’expression de genre (« Comment je me donne ? »), le sexe physique et l’attirance (sexuelle et romantique).
A cela s’ajoutent des axiomes de genre largement répandus et aujourd’hui remis en question à juste titre :
Une fois ces bases clarifiées, Garcia Nuñez a abordé le contenu de la conférence proprement dite : Qu’est-ce que tout cela fait à notre santé ?
A ce stade, il a montré différents résultats de sondages et de recherches qui prouvent par exemple que plus de 45% des hommes gays de 17 ans ont déjà eu des pensées suicidaires ; chez les jeunes hétérosexuels, ce chiffre n’était « que » d’un peu plus de 15%. Il a regroupé cela sous le titre de stress des minorités, mais a souligné en plaisantant que toutes les minorités ne sont pas mal traitées (par exemple les millionnaires). Les autres chiffres concernant la santé mentale étaient également impressionnants : ainsi, 20 pour cent de la population trans suisse a un problème avec la consommation d’alcool (LGB = 9 à 12 pour cent, cis/hétéro = 7,8 pour cent).
Les chiffres et les statistiques sont une bonne chose – mais comment peut-on lutter efficacement contre ce problème ? « La formation est le meilleur moyen », a déclaré Garcia Nuñez. Selon lui, les enfants devraient déjà apprendre à leur niveau à quel point le genre est compliqué.
Après un exposé divertissant, intéressant, scientifique et sans idéologie, il y avait encore de la place pour la discussion, ce qui a été largement utilisé par les membres de Network présents. Conclusion : le thème n’était probablement pas tout à fait nouveau pour les personnes présentes, mais des questions telles que « Pourquoi un pénis est-il masculin? » en ont fait réfléchir plus d’un.
Texte: Michel Bossart
Traduction: Fred Bourdier